Il arrive souvent qu’une personne arrête son activité professionnelle pour s’occuper de ses parents âgés ou en perte d’autonomie. Ces personnes n’exerçant plus d’activité génératrice de revenus ne sont pas pour autant abandonnées à leur sort. En effet, elles peuvent profiter de certaines aides selon les circonstances. Découvrez dans cet article ces aides et les conseils pour en bénéficier.
Sommaire
Se faire embaucher pour s’occuper de ses proches
Il est possible d’accompagner ses parents âgés ou en perte d’autonomie dans leur quotidien. Dans ce cas, il est évident qu’il faut cesser son activité professionnelle pour un temps si l’objectif est de se consacrer entièrement à eux. Il existe différentes aides matérielles et financières dont il est possible de bénéficier en tant qu’aidant familial. C’est le cas de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie généralement connue sous le nom d’APA. Vous pouvez vous rendre sur https://www.essentiel-autonomie.com/aides-financieres/aidant-familial-comment-etre-remunere pour en savoir plus à son propos.
Il s’agit d’une aide financière qui est versée mensuellement aux personnes âgées de plus de soixante ans et destinée à couvrir certaines dépenses. Pour en profiter, il faut vérifier que les parents dont on prend soin bénéficient de cette aide. Si c’est le cas, ils peuvent utiliser cet argent pour rémunérer l’aidant familial. Cela permet d’ailleurs à ce dernier de jouir de certains avantages sociaux. Entre autres, il s’agit des droits sociaux attachés :
- A l’assurance vieillesse ;
- Aux congés payés ;
- A la sécurité sociale.
Cela signifie que les parents aidés deviennent des employeurs et sont tenus de respecter certaines exigences. Par exemple, ils doivent déclarer le recrutement de l’aidant familial à l’URSSAF et verser son salaire ainsi que les cotisations sociales.
Lire également : Comment changer de mutuelle santé ?
Bénéficier d’un droit au répit en tant qu’aidant familial
Un aidant familial peut bénéficier d’un droit au répit si le parent aidé bénéficie de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Dans les années antérieures, le montant de cette aide était de 510,26 euros maximum chaque année par personne aidée. Mais, avec la révision de l’APA en 2016, cette somme s’élève désormais à 500 euros par an. Une partie du montant versé comme droit au répit peut servir de salaire à l’aidant familial. Cela lui permet d’avoir au moins de quoi subvenir à ses besoins tout en accompagnant ses proches. Ceci étant, il faut se rapprocher du conseil départemental pour faire valoir son droit de répit.
Bénéficier de la prestation de compensation du handicap
Lorsqu’une personne sert d’assistance ou de guide à un proche en situation de handicap, il est possible qu’elle bénéficie de la prestation de compensation du handicap. Il s’agit d’une aide financière qui peut servir à indemniser ou à rémunérer un aidant familial. Ce dernier peut être l’époux, le concubin ou le partenaire de PACS. Au cas où il n’est ni l’un ni l’autre, il peut toujours bénéficier de cette aide. Dans ce cas, il faut qu’il quitte son travail pour s’occuper entièrement du proche en situation de handicap.
A qui s’adresser pour bénéficier d’une aide pour s’occuper de ses parents ?
Il existe également certaines aides financières ou matérielles dont il est possible de bénéficier quand on s’occupe des problèmes de santé de ses parents âgés. Pour cela, il faut se rapprocher des organismes qui interviennent dans ce domaine. Il en existe d’ailleurs une multitude comme le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et l’Agence Nationale de l’Habitat. A ceux-ci, s’ajoutent la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), les Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC) et la Caisse primaire d’Assurance maladie.
Articles similaires
- Qui a droit à la complémentaire santé solidaire ?
- Comment anticiper des frais d’hospitalisation ?
- Quels sont les meilleurs médicaments pour soulager les maladies de la prostate ?
- Que peut-on retenir de l’adénocarcinome prostatique ?
- Quels sont les avantages d’une mutuelle santé ?