
Les douleurs neuropathiques post-zostériennes peuvent être invalidantes. Dans certains cas, elles s’atténuent au bout de quelques mois. Dans d’autres, elles persistent pendant de nombreuses années. Il existe des solutions qui permettent de soulager ces douleurs. Découvrez-les ici.
Sommaire
Les antidépresseurs
Pour soulager les douleurs neuropathiques post-zostériennes, certains professionnels de la santé prescrivent à leurs patients des antidépresseurs. Au nombre des plus recommandés, vous pouvez distinguer :
- La Clomipramine.
- L’amitriptylline.
- L’imipramine.
Cependant, ces médicaments peuvent avoir un impact négatif sur la santé. Dans certains cas, ils provoquent des tremblements et des troubles cognitifs. Ils affectent également le système digestif en entraînant des troubles comme la constipation et la bouche sèche.
Les antiépileptiques
Les antiépileptiques sont aussi une solution que de nombreuses personnes sujettes aux douleurs neuropathiques post-zostériennes testent. La plupart du temps, ces traitements sont administrés par voie orale. Ils incluent :
- La prégabaline.
- La gabapentine.
- La carbamazépine.
Notez que les antiépileptiques par voie orale sont déconseillés aux personnes âgées de plus de 80 ans. En effet, leur consommation accroît le risque de chute et de troubles cognitifs. Elle entraîne également la somnolence et le vertige.

Les cataplasmes de lidocaïne
Il s’agit ici d’un traitement à usage local. En d’autres termes, il ne traverse pas les vaisseaux sanguins et agit comme un anesthétique local. Pour le traitement, vous pouvez opter pour les patchs de lidocaïne. Ces derniers sont semblables à un sparadrap.
Le traitement consiste à appliquer l’emplâtre sur la zone affectée. Les professionnels de la santé recommandent de le laisser poser toute la nuit ou toute la journée. Dans un cas comme dans l’autre, vous ne devez pas excéder une pose de 12 h.
L’avantage de cette solution est qu’elle n’entraîne aucun effet secondaire. Cependant, elle n’est pas efficace sur tous les patients. De même, il est difficile d’atteindre le cuir chevelu et plusieurs autres parties du corps avec ces patchs.
L’électrostimulation
Si vous souhaitez soulager les douleurs neuropathiques post-zostériennes grâce à une solution non médicamenteuse, vous pouvez vous tourner vers l’électrostimulation. Ce traitement requiert l’utilisation d’un appareil spécifique.
L’objectif est de bloquer le message douloureux. L’avantage de l’électrostimulation réside dans le fait que vous pouvez la réaliser dans le confort de votre maison. De même, l’appareil utilisé est couvert par l’assurance maladie la plupart du temps.
Les patchs cutanés à la capsaïcine
Nombreuses sont les personnes qui s’accordent à dire qu’il faut guérir le mal par le mal. C’est ce principe que les patchs à la capsaïcine mettent à l’honneur. Leur rôle est d’exciter les récepteurs de la douleur afin d’anesthésier la zone traitée.
Toutefois, ce traitement pour soulager les douleurs neuropathiques post-zostériennes offre un soulagement de courte durée. En effet, vous n’êtes soulagé que pendant une période de 3 mois. De même, ce traitement doit être proposé avec une surveillance médicale.
Cela s’explique par le fait qu’il peut être particulièrement douloureux, notamment durant les premiers instants de l’application. Pour soulager les brûlures supplémentaires occasionnées, l’utilisation de la glace est requise.
Par ailleurs, les patchs à la capsaïcine peuvent provoquer des irritations et des douleurs. Dans certains, ils exposent le patient à des brûlures au deuxième degré. Il s’agit là d’un élément important à prendre en compte avant de les choisir.
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