La thermocoagulation est une technique médicale qui implique l’application ciblée d’une source de chaleur à un emplacement spécifique du corps. Encore appelée électrocoagulation, elle vise à provoquer différents effets, dont la coagulation, la cautérisation et la rhizolyse. Mais dans quel cas faut-il recourir à cette procédure ? Qu’en disent les personnes qui en ont déjà bénéficié ? Faisons le point dans cet article.
Sommaire
Quand faire une thermocoagulation ?
La thermocoagulation est principalement recommandée en cas de douleurs lombaires ou cervicales. Dans ces contextes, elle vise à soulager la douleur ressentie en éliminant la sensibilité des terminaisons nerveuses situées dans les articulations postérieures des vertèbres, un processus appelé rhizolyse. En supprimant cette sensibilité, le patient ressent plus ou moins de la douleur à cet endroit. En dehors de la thermocoagulation lombaire et cervicale, il existe d’autres formes de thermocoagulation qui peuvent être réalisées par l’électricité. Parmi les plus courantes figure la thermocoagulation dermatologique pour le traitement des lésions cutanées bénignes comme :
- Les angiomes ;
- Les verrues ;
- Les kystes sébacés.
Il faut aussi noter la thermocoagulation tumorale dont le recours est parfois nécessaire en cas de tumeurs. Qu’elles soient bénignes et malignes, ces dernières sont susceptibles de provoquer des symptômes graves affectant la santé du patient.
Déroulement d’une séance de thermocoagulation
La thermocoagulation est une intervention peu invasive comme la chirurgie. Avant qu’elle ne soit effectuée, le patient est informé sur son déroulement et les précautions à prendre. Selon le cas, ce dernier peut être contraint à arrêter certains médicaments qui pourraient augmenter le risque de saignement. Une fois qu’il se sent prêt, la zone à traiter est anesthésiée localement pour éviter toute douleur. Le patient est ensuite allongé sur son ventre pour permettre un accès facile à l’endroit concerné. Pour garantir la précision de l’intervention, une aiguille est dirigée vers l’articulation douloureuse en utilisant des images radiographiques pour guider le positionnement précis. Une fois que l’aiguille est correctement disposée, une électrode est insérée par son biais pour appliquer la chaleur et créer une lésion thermique. Cela détruit ainsi les ramifications nerveuses responsables de la douleur. Dès la fin de l’opération, l’aiguille et l’électrode sont retirées et la zone est souvent bandée. Il faut préciser que cette procédure dure en moyenne 30 minutes en fonction de la taille et la localisation de la zone à traiter.
Témoignage sur le traitement de la thermocoagulation
Au début de l’adolescence, j’ai commencé à avoir des absences épileptiques. Durant une veille de Noël, j’ai fait deux crises tonico cloniques et ai été diagnostiquée épileptique. Avec les années, mes crises ont été difficiles à contrôler. En 2018, après un épuisement dû au stress et au travail, j’ai eu des crises durant 140 heures. Par la suite, j’ai commencé à avoir des crises plusieurs fois par nuit, que les médecins ne pouvaient plus contrôler. Je suis restée durant deux semaines au Neuro pour des tests qui me permettraient de connaître la cause de mes crises. C’est là que j’ai rencontré le Dr Martin qui m’a fait faire une stimulation cérébrale profonde et une thermocoagulation. Depuis cette intervention, j’avoue que je suis bien portant et sans crise. Je me sens chanceuse.
